Le terrorisme est sans doute un des fléaux majeurs de notre siècle. Épars, parfois lointain, furtif, insaisissable, il frappe aux quatre coins du monde, par à-coups, par fourberie, déroulant son rouge cortège de sang et d’horreur, d’angoisse et de détresse.
Par la pointe de sa plume, Hélène Kaziende l’accule, le pousse dans l’État de Kanitcha, dans la capitale Wadata, le contraint à se découvrir, à dévoiler ce qu’il a de plus terrifiant, sans doute pour qu’on le comprenne mieux, afin de le mieux combattre.
A travers une honnête famille de Kanitcha, qu’il décime, on le suit, dans ses actions dévastatrices, sa psychologie morbide, son fonctionnement sectaire, de l’école à son gîte retranché, en passant par les lieux de culte qu’il profane, les villages qu’il brûle, les camps de réfugiés qu’il saccage, les filles et les femmes qu’il enlève et déprave.
Au milieu de la laideur et de la terreur, Le jour en tribut d’Hélène Kaziendé, réussit à créer du beau. C’est à la fois un tour de force et un paradoxe qui élèvent le roman au sommet de l’écriture.
Hélène Kaziendé est née en 1967 à Niamey au Niger. Romancière et novelliste, elle a publié entre autres, aux éditions l’Harmattan, deux romans, Aydia et Les fers de l’absence.
Auteur |
Hélène Kaziendé |
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Éditeur |
Maison d'édition Publiwiz |
Genre |
Roman (Broché 21 x 14,8 x 1,26 cm) |
Nombre de pages |
164 |
Poids |
246 g |
Date de publication |
21 septembre 2018 |
ISBN |
978-2-37824-010-3 |