Bien sûr que non, ça n’allait pas. J’apercevais ou plutôt je devinais de l’autre côté du lac notre ancienne vie, définitivement gommée, dans l’arrière du Grand Hôtel Savoy, Evian, France. En moins d’une heure, on avait changé de bord, on était passés de serveurs à servis, de sourires obséquieux à sourires condescendants, de courbettes serviles à gestes hautains de la main, de pourboires ramassés à pourboires laissés avec suffisance. Et moi, cela ne me plaisait pas. Bien sûr que non, ça ne me plaisait pas, mais vraiment pas du tout.
Peintre autodidacte, Louis Martinez dépeint la solitude des grands espaces urbains, l’inquiétude du coin de la rue et la complexité de nos sentiments. Les thèmes de ses peintures se résument ainsi : « C’est noir. Toujours noir. Ses œuvres aux contours sombres reflètent l’univers de l’obscurité. » (JC Meymerit, Sud Ouest)
On retrouve donc naturellement dans ses romans la noirceur de ses tableaux. Ses écrits détaillent des enfances cabossées, des vies incertaines, dramatiques. Il nous entraîne dans des mondes que l’on préfèrerait ne pas connaître. Le malheur ne prévient jamais. Ses récits sont difficiles, tragiques même, on en ressort bouleversé. Les lecteurs ne restent jamais insensibles aux histoires douloureuses du narrateur.
Auteurs |
Louis Martinez |
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Éditeur |
Maison d'édition Publiwiz |
Genre |
Roman (Broché 21 x 14,8 x 1,54 cm) |
Nombre de pages |
238 |
Poids |
293 gr |
Date de publication |
14 mars 2025 |
ISBN |
978-2-37824-192-6 |